Merci à toutes les personnes qui se sont déplacées ou se sont connectées pour participer à notre journée de travail sur la sobriété énergétique, le 6 décembre 2024. Avec 120 personnes présentes, l’activité a fait salle comble et la diversité des milieux représentés a grandement contribué à la richesse des échanges. Une cinquantaine de personnes ont aussi assisté en ligne aux présentations d’expert.es de la matinée. Les documents qui ont été projetés en support à ces présentations ainsi que les enregistrements de celles-ci sont disponibles en cliquant sur les liens ci-dessous. Noter qu’elles avaient pour but de servir de point de départ aux discussions de l’après-midi et aux activités qui feront suite à cette première journée de travail; les positions qui s’y expriment sont celles de leurs auteurs et non du Front commun pour la transition énergétique.
Les photographies prises lors des ateliers de l’après-midi sont disponibles ici (crédit : Jacques Lebleu).
Les comptes rendus de la journée complète, y compris des ateliers de l’après-midi, seront diffusés sur cette page dès qu’ils seront disponibles. Soyez à l’affût!
Contexte et esprit de la journée
Depuis bientôt deux ans, un grand nombre d’expert.es et d’organisations de la société civile, y compris plusieurs membres et allié·es du Front commun pour la transition énergétique, réclament avec insistance des politiques publiques encourageant la sobriété énergétique ainsi qu’un débat de société sur les arbitrages à faire, en matière de production et de consommation d’énergie, pour assurer un avenir viable aux générations montantes et futures. Ces demandes, encore martelées lors des consultations particulières sur le projet de loi no 69 qui ont eu lieu en septembre 2024, sont restées jusqu’ici sans réponse de la part du gouvernement.
Le groupe « Décarbonation, descente énergétique et transition porteuse de justice sociale » de la Table Énergie du FCTÉ demeure toutefois persuadé que la sobriété et le dialogue social sont indispensables à la mise en place d’un système énergétique décarboné qui respectera les capacités de charge des écosystèmes et assurera un niveau de vie décent à toutes et tous au terme d’une transition juste. Il continue donc à travailler en ce sens et, en collaboration avec le Service aux collectivités de l’UQAM et les professeur.es Éric Pineault et Cécile Bulle, il a voulu contribuer au dialogue en organisant le 6 décembre 2024 une journée de travail collectif sur la sobriété énergétique.
Située à la croisée des savoirs scientifiques et citoyens, la journée a réuni un heureux mélange d’expert·es, parties prenantes, décisionnaires, leaders d’opinion, environnementalistes, organismes de défense des droits, professionnel·les, politiques, représentant·es du milieu municipal, citoyen·nes et étudiant·es engagé·es afin de donner un élan à la conversation et surtout à l’action sur la sobriété énergétique. Ensemble, nous avons amorcé un dialogue national, fondé sur la science, sur les choix bien concrets qui s’offrent à nous en cette matière. La diversité des points de vue a grandement contribué à enrichir les échanges et à mettre de l’avant les transformations structurelles à forts impacts menant à la sobriété énergétique, dans une optique de transition juste vers la carboneutralité.
Geneviève Huot détient un baccalauréat en agro-économie de l’Université Laval et une maîtrise en sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Elle a été enseignante au Cégep de Matane et chargée de cours à HEC Montréal. Elle cumule plus de 20 ans d’expérience en économie sociale, d’abord au sein du Chantier de l’économie sociale puis de l’organisme Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS), qu’elle a participé à créer. Elle suit de près les travaux sur les synergies entre économie sociale et économie circulaire et croit fermement au rôle de l’économie sociale dans la transition socioécologique. Pendant ses études, elle a travaillé au Centre de recherche sur les innovations sociales et à l’Alliance de recherche universités-communautés en économie sociale où elle a vu la pertinence de mobiliser les savoirs pratiques et théoriques pour trouver des solutions innovantes aux enjeux de société.
Maude Brossard-Sabourin fait partie de l’équipe du Chantier de l’économie sociale depuis 2010 où elle a été responsable de différents dossiers portant sur la vie associative et les partenariats. Elle a été administratrice de différentes entreprises d’économie sociale et est actuellement présidente de l’organisation Espaces temps. Avant de travailler au Chantier, madame Brossard-Sabourin a travaillé au sein d’un Centre local de développement (CLD) en Estrie. Elle est détentrice d’une maîtrise en gestion du développement des coopératives et des collectivités de l’Université de Sherbrooke. Son essai portait sur la relève d’entreprises par les coopératives de travailleurs en Argentine.
Ali Romdhani s’intéresse aux aspects politiques et environnementaux de la consommation. Ses recherches portent sur les coopératives de consommateurs, les formes de consommation engagée, l’agriculture durable et la transition écologique.
Louis Beaumier est directeur exécutif de l’IET depuis sa création. Ingénieur de formation, il a travaillé pendant près de deux décennies dans l’industrie du logiciel à divers postes – de développeur à directeur de la R&D. Après de nombreuses années dans la gestion de produit, où il a agi à la fois sur la compréhension des besoins et la présentation de solutions, est venue l’occasion de joindre l’IET à son alma mater. Depuis, il a participé au développement du volet dialogue sociétal de la mission de l’IET, en organisant ateliers et conférences, en produisant divers rapports et en favorisant les partenariats et les collaborations.
Il est engagé dans certaines initiatives nationales à différents niveaux : membre fondateur de l’Institut climatique du Canada, il y siège au comité d’experts en atténuation; il a piloté pendant deux ans l’initiative qui a conduit à la création du Carrefour de modélisation énergétique et siège au comité exécutif de ce dernier; il gère un projet financé par Environnement et Changement climatique du Canada pour le développement d’une grille d’évaluation de la contribution de la biomasse aux objectifs de carboneutralité.
Au cours de multiples projets, initiatives et activités, il a bâti un réseau d’intervenant·e·s du secteur de l’énergie de partout au Canada, dans les milieux universitaire, public et privé.
Krystof Beaucaire est étudiant doctoral en sociologie à l’université Concordia. Il est également chercheur associé à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) et membre de l’atelier d’Écologie sociale du capitalisme avancé (ESCA). Ses intérêts de recherche sont l’épistémologie, le métabolisme social, la sociologie économique, les relations symboliques et culturelles liant société et nature, les scénarios de transition et l’économie des énergies renouvelables.
Camille Chabas est doctorante en sciences de l’environnement à l’UQAM, où elle prépare une thèse portant sur le jugement de valeur en analyse de cycle de vie (ACV). Depuis 2021, Camille est chargée de cours en Immobilier durable à l’UQAM. Ce cours permet aux étudiants d’acquérir une compréhension approfondie des caractéristiques des bâtiments durables, des matériaux utilisés, ainsi que des impacts écologiques et sociaux de la construction durable.
En plus de son expérience en enseignement, Camille a participé à plusieurs projets d’aménagement urbain et de conception intégrée à caractère durable. Elle a notamment participé au projet « Demain Montréal » dans le cadre du concours C40, un concours international visant à développer des solutions durables et exemplaires pour la ville de Montréal dans la lutte contre le changement climatique. Elle y a joué un rôle d’experte en ACV, en contribuant à la réflexion sur les impacts environnementaux globaux des projets de construction. Camille a également participé à la conception du futur pôle municipal de Vaudreuil-Dorion, où elle a accompagné une équipe interdisciplinaire dans l’intégration des principes d’économie circulaire. Ces expériences lui ont permis de développer une expertise pratique dans l’intégration de pratiques durables, notamment en matière de synergies écosystémiques urbaines et de transition énergétique dans le secteur de la construction.
Diplômé en sciences physiques et mathématiques et ingénieur en logiciels, Denis Boyer a également complété une maîtrise en énergie et développement durable à l’École Polytechnique de Montréal. Il est actuellement ingénieur sénior chez Écohabitation, où il est notamment responsable de la modélisation énergétique de bâtiments, en plus d’être conseiller scientifique. Il a agi comme consultant en efficacité énergétique pour le projet Lauberivière de Québec, récipiendaire du « prix Habitation inspirante » décerné par le Conseil du bâtiment durable du Canada, et pour le projet L’Albédo, une résidence pour personnes âgées dans un bâtiment hyperperformant livré en juin 2024 à Québec.
Anne de Bortoli est responsable du pôle de recherche sur la carboneutralité à Polytechnique Montréal, au sein du CIRAIG, membre du Groupe Consultatif pour la Carboneutralité du Canada, et chercheure associée à l’École des Ponts ParisTech en France. Titulaire de deux maîtrises et d’un doctorat en génie civil et aménagement durable, ses travaux reposent sur un ensemble de méthodes de quantification de la durabilité, et visent à soutenir les actions pour une transition vers la neutralité carbone soutenable et désirable. Au cours de sa carrière, elle a travaillé dans plusieurs établissements universitaires (MIT, Université de Patras, UC Berkeley, National Taiwan University) et dans l’industrie au sein de la multinationale VINCI. Le Dr de Bortoli a remporté plusieurs prix pour ses recherches (OCDE, Association Mondiale de la Route, groupe VINCI) et est membre du comité miroir canadien de normalisation sur la gestion des gaz à effet de serre et du changement climatique.
Diplômée en communication politique puis en politique environnementale, Leeloo fait partie de l’équipe du Front commun pour la transition énergétique. Depuis 2023, elle y coordonne la campagne transport, son élaboration collective puis sa mise en place.
Pierre-Olivier Pineau est professeur titulaire au département des sciences de la décision de HEC Montréal et titulaire de la chaire de gestion du secteur de l’énergie depuis décembre 2013. Il est un spécialiste des politiques énergétiques, notamment du secteur de l’électricité. Son livre L’équilibre énergétique a gagné le prix Hubert-Reeves 2024 récompensant le meilleur ouvrage québécois de vulgarisation scientifique.
Avant de joindre le RFICS, Matthieu Mondou a été conseiller pour le Comité consultatif sur les changements climatiques du Québec où il a été responsable de la recherche et de la rédaction de l’avis Décarbonation du transport lourd de marchandises : construire une voie durable (PDF). Détenteur d’un doctorat en science politique de l’Université de Toronto (2015), il a contribué à titre de chercheur postdoctoral à plusieurs projets de recherche en politiques publiques comparées, notamment au Department of Environmental Science, Policy, and Management de l’Université de la Californie à Berkeley et au Sustainable Futures Research Lab de l’Université McGill. Il est l’auteur de publications sur la science réglementaire environnementale et l’économie politique des énergies renouvelables.
Julien Lépine est professeur agrégé au Département des opérations et systèmes de décision de l’Université Laval à Québec et membre du Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport (CIRRELT). Depuis 2019, il se consacre à l’enseignement et à la recherche dans le domaine du transport durable, avec un accent particulier sur la décarbonation du transport de marchandises. Avant de rejoindre l’Université Laval, Julien a été associé de recherche au Sustainable Road Freight Centre et au département d’ingénierie de l’Université de Cambridge, ainsi qu’associé postdoctoral au St-Catharine’s College de Cambridge.
Ses travaux de recherche portent principalement sur la modélisation de la consommation de carburant des véhicules lourds, la résistance au roulement, l’usure des pneus, les carburants alternatifs et la sécurisation des cargaisons. Julien a collaboré avec des acteurs clés tels que le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du Québec et la division du management d’actifs routiers de la Banque Mondiale. Depuis 2022, il est membre et secrétaire du forum HVTT (Heavy Vehicle Transport Technology) et organise le symposium du forum (HVTT18) qui se tiendra à Québec en mai 2025.
Titulaire d’un doctorat en cotutelle en économie des institutions et en sociologie de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris et de l’Université du Québec à Montréal (2002), Éric Pineault est membre de l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM et préside son comité de la recherche. Il est également chercheur associé à la Chaire de recherche UQAM en transition écologique et directeur scientifique du Pôle sur la ville résiliente.
Le cœur de ses recherches consiste à contribuer à l’économie politique et à la théorie critique du capitalisme avancé. Ses recherches doctorales (1999-2002) portaient sur l’émergence et les structures d’un régime d’accumulation financiarisée dans le capitalisme avancé. En 2003, il est devenu professeur au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), où il continue à analyser la financiarisation, mais d’un point de vue plus empirique, ce qui a mené à plusieurs publications sur les impacts de ce régime sur les firmes et les ménages.
Après la crise de 2008, ses recherches se sont concentrées sur les impacts structuraux et macro-économiques des politiques d’austérité, qu’il analyse comme une forme de lutte de classe menée par le haut de la société. Ce programme de recherche a été élaboré en collaboration avec les mouvements sociaux et syndicaux de lutte contre ces politiques au Québec. En parallèle, Éric Pineault développe un cadre analytique permettant d’étudier le développement du secteur extractif au Canada, en particulier la manière dont l’industrie des sables bitumineux façonne la trajectoire du capitalisme canadien. C’est dans ce contexte qu’il s’est initié aux travaux en métabolisme social et en économie écologique qui sont depuis le point focal de ses recherches et écrits. Ses recherches actuelles sur l’écologie sociale du capital portent sur l’intégration de ses approches et de leurs concepts à l’économie politique du capitalisme avancé. Il s’intéresse également à la transition énergétique au Québec dans une perspective de décroissance.
Éric Pineault collabore depuis plusieurs années avec le mouvement syndical en recherche et formation sur différents enjeux d’économie politique, en particulier les finances publiques et questions fiscales, les PPP, l’austérité et les politiques de relance en temps de crise. Avec la Fédération des travailleurs du Québec, il participe à des formations sur le développement régional et la transition écologique, il intervient régulièrement au Collège du Fonds de la FTQ.
Il collabore depuis 2014 avec des organisations du mouvement écologiste et climatique, dont la coalition « Coule pas chez nous » puis le Pacte pour la transition et le Front commun pour la transition énergétique.
Audrey Yank œuvre en consultation et en gestion de projets en énergie depuis 12 ans, plus particulièrement sur les thèmes de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables et de la décarbonation des bâtiments. Ingénieure en bioressources et détentrice d’une maîtrise en sciences portant sur l’efficacité énergétique appliquée à la biomasse, Audrey a travaillé dans le milieu du génie-conseil plusieurs années et a travaillé de près sur les questions énergétiques dans le secteur agro-environnemental. Elle a maintenant joint l’équipe de Dunsky Énergie + Climat depuis près de 4 ans pour contribuer plus globalement à la transition énergétique en élaborant des stratégies visant la décarbonation des bâtiments et en accompagnant des organisations et des municipalités dans leurs efforts pour réduire leur consommation d’énergie et leurs émissions de GES.
Audrey est également une citoyenne engagée ayant participé durant une dizaine d’années à des organisations citoyennes du mouvement écologiste et climatique au Québec.
Dans le cadre de ses projets de recherche, Daniel Pearl explore les questions liées au design interdisciplinaire tant dans ses aspects théoriques que pratiques. Ses études se situent dans une perspective interdisciplinaire, plutôt conventionnelle, plus particulièrement sur l’intersection des domaines de la science du bâtiment et du design architectural dans le but de cerner la façon dont ces deux disciplines se chevauchent et ce, de l’étape conceptuelle à celle de la construction. Cependant, comme une profonde compréhension est nécessaire, tant de l’empreinte écologique que des tenants et des aboutissants du développement urbanistique d’un quartier durable, l’interdisciplinarité doit s’étendre au-delà des domaines de l’ingénierie et de l’architecture.
Un autre volet de ses recherches préconise une ville mixte et compacte, efficace et diversifiée, en d’autres mots, une ville durable. Des communautés plus denses pourraient s’avérer l’une des plus ingénieuses inventions qui soient, particulièrement en raison du fait que les infrastructures vertes peuvent contribuer de manière appréciable à la longévité et à la survie de ces communautés. Par ailleurs, ses recherches interdisciplinaires avec l’ARUC (Alliances de recherche universités-communautés) portent sur la façon dont il est possible d’élaborer des mégaprojets qui serviraient davantage les communautés et l’ensemble de la ville. Elles explorent divers exemples de réhabilitation urbaine, tant à Montréal qu’ailleurs au pays et à l’étranger et les expressions architecturales de l’écologie et du développement durable, incluant le processus de conception intégré.
Ces recherches sont en relation directe avec sa pratique à l’OEUF, une agence d’architecture expérimentale qu’il a cofondée en 1992.
Daniel Pearl a remporté de nombreux prix d’excellence au fil des ans :
Prix de l’engagement social, OAQ, 2022
MOBA, Prix coup de coeur, 2020
Les Prix du leadership du CBDCa, Prix pour l’ensemble d’une carrière, 2019
Curry Stone Design Prize for Social Design Circle 2018
Prix d’Excellence, Mention développement durable House in Four Fields, La Bergerie, OAQ, 2015
Prix d’Excellence, House in Four Fields, La Bergerie Canadian Architect 2012.
Les Prix du Leadership du CBDCa, Leadership en enseignement supérieur, 2009
Prix d’excellence en habitation pour le logement abordable Benny Farm CMHC, SCHL 2006.
Troisième Prix mondial HOLCIM Foundation Sustainability Award 2006.
Lauréat- Pratique innovatrice – habitation pour « Verdir l’infrastructure de Benny Farm» , Trophé Contech
Distinction Personnalité de l’année – Catégorie affaires, administration et institutions, La Presse, 2006
Premier Prix Amérique du Nord HOLCIM Sustainability Award 2005
Prix d’excellence d’Architecture pour l’éco-résidence de l’Université McGill, OAQ, 2000
Élise Ménard est titulaire d’une maîtrise en management et développement durable de HEC Montréal et d’un baccalauréat en génie mécanique de Polytechnique Montréal. Elle a développé une compréhension approfondie des enjeux liés aux domaines des bâtiments, de l’énergie et du logement.
Élise a acquis une riche expérience dans divers secteurs tels que le génie conseil, le milieu communautaire et le milieu universitaire. Elle a rejoint l’équipe de Vivre en Ville en tant que conseillère en bâtiment durable en 2023.
Cécile Bulle est professeure au département de stratégie et responsabilité sociale et environnementale de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Elle a obtenu son Ph.D. en génie chimique à Polytechnique Montréal en 2007. Elle a été cotitulaire de la Chaire internationale sur le cycle de vie de 2017 à 2022, puis codirectrice du consortium international de recherche sur l’analyse du cycle de vie et la transition durable à partir de 2022. Ces deux unités de recherche qui se sont succédé sont la principale unité de recherche du CIRAIG, le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services, qui est l’un des centres de recherche les plus reconnus mondialement en matière d’analyse du cycle de vie. Cécile Bulle fait également partie du comité de direction du CIRODD (Centre interuniversitaire en opérationnalisation du développement durable) et elle est membre de l’Institut des Sciences de l’Environnement de l’UQAM.
Ses intérêts de recherche sont la consommation responsable, l’immobilier durable, la modélisation des impacts du cycle de vie et l’opérationnalisation de l’Analyse du cycle de vie à l’échelle des communautés (quartiers durables etc) et des individus. Elle enseigne l’analyse du cycle de vie et l’immobilier durable et dirige actuellement le projet IMPACT World+, un projet majeur impliquant plusieurs équipes de recherches à travers le monde pour développer la toute première méthode d’évaluation des impacts du cycle de vie régionalisée. Elle a dirigé le volet Québécois du projet Cost to coast financé conjointement par le FRQ et l’ANR qui visait à développer et à rendre opérationnelle une approche intégrative adaptée au suivi du développement territorial des zones maritimes, estuariennes et côtières, tout en préservant les écosystèmes et les services qu’ils fournissent, et sans promouvoir l’externalisation des impacts vers d’autres lieux géographiques. Elle a de plus participé à plusieurs groupes de travail dans le domaine du cycle de vie, notamment sous l’égide de l’initiative sur le cycle de vie du PNUE et a participé à l’encadrement d’une soixantaine d’étudiants aux cycles supérieurs au cours de sa carrière.
Depuis 20 ans, Mélanie McDonald a lancé et coordonné des projets environnementaux dans une diversité de milieux et secteurs d’activité. Elle a notamment dirigé les opérations de l’Institut EDDEC de 2014 à 2019, participant activement à l’émergence de l’économie circulaire au Québec. Elle poursuit maintenant cette mission de mettre à profit le savoir de plusieurs sciences et acteurs de la société au service de la transition socio-écologique, à titre de directrice exécutive de Chemins de transition. Elle a piloté le développement d’une méthode prospective et encadré son utilisation pour 3 grands défis de la transition au Québec. Elle accompagne maintenant plusieurs acteurs à tracer leur propre trajectoire de transition, dont l’élaboration d’une feuille de route 2050 sur l’économie circulaire.
Ingénieure en génie alimentaire, titulaire d’un doctorat en génie industriel de Polytechnique Montréal et d’une maîtrise courte en Responsabilité Sociale des Organisations (RSE) de l’ESG-UQAM, Catherine Houssard a acquis 25 ans d’expérience internationale dans les domaines des emballages, des boissons, des aliments et des produits de consommation courante. Elle met à profit son expertise des métriques du cycle de vie et de la durabilité au service de la transition des systèmes alimentaires et de l’action climatique.
René Audet est sociologue de l’environnement, professeur à l’École des sciences de la gestion et titulaire de la Chaire de recherche sur la transition écologique de l’UQAM.
Martin Deron est spécialiste des enjeux à l’intersection des technologies numériques et de la transition socio-écologique. Depuis 2020, il dirige le Défi numérique de Chemins de transition, une initiative de l’Université de Montréal qui mobilise des approches prospectives et participatives afin de mieux équiper la société québécoise dans sa transition socio-écologique. Depuis 2024, Martin est également candidat au doctorat et coordinateur du Centre de Recherche Interdisciplinaire sur le Temps, la Technologie et le Capitalisme (CIRTTC) à l’Université Concordia. Ses recherches portent sur le potentiel des technologies numériques pour faire advenir des sociétés plus soutenables.
Claude Vaillancourt est écrivain et essayiste. Il est président de l’association altermondialiste Attac Québec, membre du collectif de la revue À bâbord! et membre du comité de coordination du Front commun pour la transition énergétique.
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