Dans le cadre de l’appel à l’action « Inégalités et climat déréglé, c’est assez ! » du MÉPACQ du 20 au 24 février dernier, le FCTÉ a créé une série de publications soulignant l’importance de la justice sociale pour la transition énergétique. Voici un petit récapitulatif de cette campagne, en images !
La campagne « inégalités et climat déréglé, c’est assez !» du MÉPACQ, soutient les deux revendications suivantes :
Si vous souhaitez vous aussi soutenir la campagne, signez la pétition pour exiger un BAPE générique sur l’avenir énergétique du Québec.
Le ministre de l’Énergie refuse une consultation publique large sur notre avenir énergétique. Pourtant, les impacts des décisions à venir seront majeurs sur les régions potentiellement ciblées pour des projets d’extraction minière et de production d’énergies renouvelables, sur les terres agricoles, les écosystèmes ainsi que sur l’ensemble de la population, dont les Premiers Peuples et les populations les plus vulnérables.
16 % de la population a de la difficulté à subvenir à ses besoins en énergie au Québec ou alors y arrive au détriment d’autres besoins essentiels, comme manger. Parce que nos choix énergétiques ont des impacts larges, discutons-en largement.
Au Canada, les 1% des personnes les plus riches produisent 190 tonnes de gaz à effets de serre par personne alors que les 50% les plus pauvres en produisent seulement 10 tonnes. C’est près de 20 fois plus! Les grands émetteurs de GES doivent contribuer davantage aux finances publiques pour permettre une transition écologique porteuse de justice sociale.
20 millions en subventions aux plus grands pollueurs de la province pour réduire leurs émissions de GES – Suncor, Rio Tinto et Groupe CRH Canada.
Entre 180 millions à 1,5 milliard sont donnés en rabais aux multinationales qui consomment le plus d’électricité du Québec.
3 millions à Pepsi au nom de l’autonomie alimentaire.
D’autres choix sont possibles !
C’est de sobriété énergétique dont on doit parler (c.a.d. répondre aux besoins de la population tout en diminuant substantiellement la demande en énergie), en tenant compte de la crise climatique; des contraintes posées par l’épuisement des ressources, de la dégradation des milieux naturels, de l’effondrement de la biodiversité; des répercussions des décisions sur les travailleuses et travailleurs; des droits des peuples autochtones.