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Porté par le Syndicat SEECR (affilié CSQ), ce projet a été lancé dans la première cohorte. 

Le CÉGEP de Rimouski est un milieu dynamique qui a déjà mis en place beaucoup de programmes visant à assurer la transition juste, notamment par la création du Comité d’action et de concertation en environnement (CACE), comité paritaire et intersyndical, qui réalise, depuis plusieurs années, des actions locales.

Défi : Les porteur·euses de projet peuvent supposer que le déplacement individuel en automobile est l’une des sources les plus importantes d’émissions de GES au Cégep de Rimouski, mais ils·elles n’ont pas encore cette information précise. Connaître les sources de GES émis sur leur campus et en estimer la quantité leur permettrait de développer un plan local d’action de diminution des GES dans le but d’assurer une transition socio- écologique de leurs pratiques institutionnelles.

Solutions :

1. Réaliser l’inventaire des GES et produire un rapport documentant les émissions directes et indirectes des GES
2. Rédiger, adopter et réaliser un plan de réduction des GES
3. Élaborer une stratégie de compensation des GES et de compenser les GES résiduels.

Les dernières nouvelles

Le Cégep de Rimouski a complété, en décembre 2024, son tout premier inventaire des gaz à effet de serre (GES). Ce bilan met en lumière l’impact majeur des déplacements de la communauté collégiale. En effet, ceux-ci représentent 82 % des émissions totales, dont 72 % uniquement attribuables aux déplacements lieu de vie – lieu de travail. Pour répondre à ce défi, un plan de réduction des GES sera élaboré en concertation avec la communauté.

Dans cette perspective, trois récits de futurs possibles du cégep en 2055 ont été rédigés et serviront prochainement à amorcer la première phase de co-construction du plan de réduction des GES, selon l’approche prospective de Chemins de transition. Ces récits seront utilisés avec cinq groupes (étudiantes et étudiants, enseignantes et enseignants, personnel de soutien, personnel professionnel et direction) afin d’identifier les éléments souhaitables et redoutables des futurs envisagés.

*Image : gracieuseté de Marie-Eve Boucher et du comité CACE du Cégep de Rimouski

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Porté par le syndicat de l’enseignement de la région de Vaudreuil (SERV) et le syndicat du personnel professionnel de l’éducation du Nunavik et de l’Ouest de MontréaL (SPPENOM) (affiliés CSQ), ce projet couvre le territoire desservi par le Centre de service scolaire des Trois-Lacs qui est vaste et qui représente 34 écoles et centres de formation (19 000 élèves et plusieurs centaines de membres du personnel). La communication et la mobilisation autour de la question d’une transition juste représentent un immense défi.

Le défi : Pour qu’une démarche de transition juste à l’échelle d’un CSS soit fructueuse, il importe que les actions soient coordonnées et que des données soient recueillies tout au long du processus. Les membres du personnel, toutes catégories confondues, ainsi que les étudiant·es, doivent être impliqué·es à toutes les étapes de la démarche. 

La solution : Les travailleur·euses des syndicats SERV et SPPENOM souhaitent nommer une personne responsable du projet pour s’assurer que toutes les étapes du processus correspondent aux meilleures pratiques. Un comité paritaire sera aussi mis sur pied afin que, tant du côté patronal que syndical, une vision commune émerge en matière de transition et que tou·tes puissent travailler à développer et mettre en œuvre des politiques permettant de réduire l’empreinte des établissements qui sont sous la responsabilité du CSS.

Les dernières nouvelles

Grâce au soutien technique et financier de la première cohorte du projet TJMT, le Centre de services scolaire des Trois-Lacs a reçu le coup de pouce dont il avait besoin pour s’engager résolument dans une démarche de développement durable. Parmi les faits saillants, notons la libération syndicale d’un professionnel à raison d’un jour semaine agissant à titre de responsable du développement durable, la mise sur pied d’un comité constitué de plusieurs directions de services et d’établissements de même que de divers représentants syndicaux, l’élaboration d’une politique de développement durable, l’élaboration d’un plan d’action de développement durable dont la mise en œuvre sera bientôt effective et, enfin, une collaboration entre les Services éducatifs aux jeunes du Centre de services scolaire des Trois-Lacs et le Service des loisirs et de la culture de la Ville de Vaudreuil-Dorion dans le cadre du Forum communautaire de Vaudreuil-Dorion Osons l’action!, le pouvoir d’agir local pour un avenir durable.

En parallèle, une enquête a été faite auprès des élèves du secondaire et du 3ᵉ cycle du primaire afin de connaître leurs opinions et préoccupations en lien avec les enjeux du développement durable. Avec la participation de 1216 élèves, cette consultation fut un véritable succès.

*Crédit photo : Julie Poirier

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Porté par le syndicat des professeures et professeurs du Collège de Maisonneuve (SPPCM) (affilié CSN), ce projet vise le Collège Maisonneuve. 

Contexte : Le bilan énergétique du secteur de l’enseignement est lié en grande majorité au transport quotidien des membres du personnel et des étudiant·es, et ceci est toujours le cas pour le Collège Maisonneuve, lieu de travail des porteur·euses du projet.

Le défi : Les travailleur·euses du syndicat SPPCM souhaitent décarboner le milieu de l’enseignement, ce qui repose surtout sur les efforts menés afin de réduire les émissions indirectes liées au transport quotidien.

La solution : Faciliter l’accès au transport en commun en implantant une mutualisation des coûts du transport collectif à l’intérieur du milieu de travail.

– À court terme, encourager l’utilisation des infrastructures de transport collectif.

– À moyen terme, amélioration de la qualité et de la fréquence du service

– À long terme, la perspective visée est la gratuité du transport en commun au Québec.

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Après avoir établi les bases d’un partenariat avec l’ARTM (Autorité régionale de transport métropolitain) à l’hiver 2024, cette avenue a dû être abandonnée à l’hiver 2025 en raison des lourdes compressions qui ont mis l’ARTM en difficulté. Ce projet est donc en train de réévaluer les manières d’atteindre leurs objectifs. 

*Photo : gracieuseté du SPPCM